RDC/Bukavu : les USA mettent en place un projet visant l’accès à l’éducation pour 38 000 000 USD

Publié le 17/04/2021 | La rédaction

Congo RDC

Les Etats-Unis ont lancé mercredi 14 avril à l’école Annunciata de l’archidiocèse de Bukavu (Sud-Kivu) le projet « Elimu ni jibu ya USAID », (l’Education est la réponse de l’USAID), visant à améliorer le bien-être des populations affectées par les conflits dans l’Est de la RDC, à travers l’accroissement à l’accès à l’éducation.

Le projet « Elimu ni jibu ya USAID » sera mis en place à travers des mutuelles de solidarité, des associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC), par des cash transfert inconditionnel dans lesquels participeront les parents et les enseignants afin de permettre à ces derniers de mettre en place des commerces leur permettant de payer les frais scolaires de leurs enfants.
« Aujourd’hui, nous sommes ici pour lancer un projet d’éducation très important pour soutenir la bonne éducation dans la province du Nord-Kivu, aussi Sud-Kivu et Ituri, mais principalement pour les enfants qui sont dans les zones des conflits parce que tous ont besoin de la bonne éducation et les Etats-Unis sont impliqués », a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, Mike Hammer lors de cette activité.

Le Gouverneur de Province, Theo Kasi Ngwabidje qui fait une lecture positive du lancement de ce projet, a promis de mettre tout en oeuvre pour la reussite du dit projet : « C’est un appui significatif et de poids dans un secteur qui est important qui est l’éducation. Moi, je tiens à saluer cet appui du gouvernement américain. Nous, nous allons faire les facilitations nécessaires pour que ce projet puisse réussir. »

Ce projet est financé par l’USAID à hauteur de 38 millions de dollars américains. Ces services d’éducation seront fournis à 2 220 enfants, y compris les enfants handicapés et aux enfants autochtones pour une durée de cinq ans.

L'Ambassadeur des Etats-Unis en RDC, a également visité jeudi 15 avril l’hôpital de Panzi du Dr Denis Mukwege qui traite les femmes survivantes de violences sexuelles et patientes avec des pathologies gynécologiques.

Source:    www.radiookapi.net/


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