3e Forum national des acteurs de la protection sociale 2018 : Pour une meilleure synergie d’action entre autorités et société civile

Publié le 29/06/2018 | La rédaction

Burkina Faso

03
Juil.

Du 3 au 5 juillet 2018, se tiendra à Ouagadougou, sous l’impulsion du SPONG, le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales, la 3e édition du forum national des acteurs de la protection sociale. A cette rencontre placée sous le parrainage du Premier ministre, une centaine de participants, officiels, organisateurs et participants confondus, tenteront d’accorder leurs violons en revisitant le chemin parcouru depuis l’adoption en 2012 par les autorités, de la politique nationale de protection sociale dans le pays.

Six ans sont passés au cours desquels le monde associatif  n’a eu de cesse de s’investir aux côtés des pouvoirs publics en faveur de la prise en compte de la protection des couches les plus vulnérables de la population dans les politiques de développement. Sur plus de 18 millions d’habitants l’on estime qu’en moyenne  4 burkinabè sur 10 vivent actuellement en-dessous du seuil de pauvreté. Ce qui est particulièrement inquiétant.

Dans le domaine social, les acquis engrangés au Burkina Faso ne sont pas négligeables  : soutiens multiformes à des populations cibles, projet d’assurance maladie universelle, filets sociaux, banques de céréales, plan de réponse aux catastrophes naturelles, gratuité des soins aux femmes enceintes et aux enfants, éducation inclusive en particulier pour les filles, soutien aux personnes âgées, études évaluatives dans les zones à risques de la capitale et stratégie de résilience, tentatives d’extraction de mineurs  de la rue ou en difficulté avec la loi,  appui à l’emploi des jeunes … Autant d’actions entreprises  sur le terrain et qui ont eu le mérite de susciter une vague d’espoir chez les principaux bénéficiaires.

Etat et OSC, tandem ou concurrence ?

Mais il faut s’en convaincre, le chemin qui reste à parcourir est encore  long. Pour espérer atteindre à brève échéance,  notamment à l’horizon 2030,  des niveaux de performance   totalement satisfaisants.

Bien souvent  les ONG ont même le fâcheux sentiment que leurs efforts sont volontairement minimisés par l’Etat qui préfère ainsi s’attribuer  le bon rôle dans l’affaire. Plus grave encore, elles sont souvent perçues  par endroit, comme un poil à gratter par certaines autorités. A  cause du fait  qu’elles mettent  parfois l’accent à travers leurs multiples actions sur des défaillances et des manquements qui ne plaisent pas toujours  aux dirigeants.  

Au SPONG où l’on a mis en place depuis 2012  avec l’appui  de  l’UNICEF un groupe thématique d’experts sur la question de la protection sociale, l’on espère que l’acte  3 du FNAPS permettra d’aplanir les divergences. Ceci, afin d’aller de l’avant dans la lutte contre la pauvreté et l’indigence.  

Source: infowakat.net


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