La 3e édition des Sotigui Awards récompense les meilleurs acteurs-comédiens africains en décembre à Ouagadougou

Publié le 10/09/2018 | Thierry Roland Simen

Burkina Faso

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Déc.

Le commissariat général des Sotigui Awards a annoncé samedi, la troisième édition de récompense des meilleurs acteurs-comédiens du cinéma africain et de la diaspora : pour décembre prochain, en vue de rendre hommage à l’artiste- comédien burkinabè Sotigui Kouyaté décédé le 17 avril 2010 à Paris.

« Si d’aucuns ont les césars, d’autres les oscars, l’Afrique doit avoir ses Sotigui et son académie», a affirmé le commissaire le chargé de la sélection des Sotigui, François Akouabou Adianaga.

M. Adianaga s’exprimait samedi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, en prélude à la troisième édition des Sotigui Awards.

Pour lui, l’innovation majeure de cette présente édition, prévue le 1er décembre 2018, est la création d’une académie des Sotigui qui va œuvrer à la professionnalisation des acteurs-comédiens du cinéma et de la diaspora.

«L’académie est composée des professionnels de l’industrie cinématographique, repartis en neufs collèges de métiers (acteurs, réalisateurs, techniciens, auteurs, producteurs….) pour désigner les lauréats de la manifestation culturelle au Burkina», a- t-il soutenu.

François Akouabou Adianaga a précisé que cette rencontre culturelle regroupe trente-neuf(39) nominés issus de l’Afrique et de la diaspora pour douze(12) prix avec un budget total de 100 millions de FCFA.

Le commissaire chargé de la sélection des Sotigui a souligné que ce rendez-vous, en plus de rendre hommage au regretté artiste-comédien burkinabè, Sotigui Kouyaté décédé en 2010, vise également à valoriser les talents des acteurs- comédiens.

De son avis, que des rencontres et des panels vont être initiés les 29 et 30 novembre 2018, avec les acteurs du cinéma afin d’échanger sur la problématique de la piraterie des œuvres de l’esprit.

La troisième édition des Sotigui Awards aura pour thème « la piraterie dans l’audiovisuel : comment valoriser, protéger et défendre les œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines ? ».

Source: news.aouaga.com

Thierry Roland Simen


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