Environnement : les femmes autochtones formées à l’élaboration d’un projet économique bancable

Publié le 10/08/2018 | Thierry Roland Simen

Congo

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Renforcement de la gouvernance interne et de partenariat de la composante autochtone (Regipac), l’association Debout femme autochtone du Congo ainsi que Manyoto pastoralist integreted developpement organisation, se sont engagées à renforcer les capacités de participation des femmes autochtones à la gouvernance Redd+.

Depuis le 7 juillet, les participantes s’imprègnent des concepts de la composante autochtone du Cadre de concertation des ONG et des peuples autochtones sur la Redd+ (Cacoredd), des capacités techniques et opérationnelles leur permettant de jouer pleinement leur rôle dans l’implication de celle-ci. « Cet atelier poursuit la mise en œuvre de notre projet de renforcement des capacités des populations autochtones pour favoriser leur implication effective dans le processus Redd+ et la lutte contre le changement climatique », a déclaré la présidente de l’association Debout femme autochtone du Congo, Carine Nzimba Zere, ajoutant que cela est nécessaire afin qu’elles s’impliquent réellement dans le processus. Selon elle, les femmes autochtones sont parmi les victimes des conséquences du changement climatique du fait qu’elles sont les gardiennes des forêts et possèdent un savoir-faire traditionnel de la conservation de l’écosystème forestier.

« Cela signifie simplement que le projet de renforcement de la gouvernance interne et du partenariat de la composante autochtone de Cacoredd qui nous réunit ce jour est en train d’atteindre son apogée », a précisé le coordonnateur du projet Regipac, Christeven Padou.

« Le projet Regipac, managé par l’association Debout femme autochtone du Congo, est arrivé à point nommé comme une bouée de sauvetage, au moment où toute la composante autochtone était au bout du gouffre. Le Réseau national des organisations de la société civile des populations autochtones du Congo (Renorscipac) a pour but d’œuvrer pour l’effectivité de l’autonomie des populations autochtones (…) », a souligné Etienne Tang-Tang, secrétaire exécutif de Renorscipac.

A noter que cet atelier qui s'achève le 10 juillet est donc une opportunité pour tous les participantes de se familiariser aux concepts de l’élaboration d’un projet économique bancable au bénéficie des femmes autochtones. C'est le cas dans l’agroforesterie et la valorisation des ressources non ligneuses, l’artisanat et la gestion des espaces protégés ; la méthodologie d’élaboration d’un projet socioculturel et de développement au bénéfice des femmes et enfants autochtones sur la Redd+ : cas de la sensibilisation aux droits humains, les mécanismes de gestion des conflits, la plaidoyer, la santé, la nutrition, etc.

Source: www.adiac-congo.com

Thierry Roland Simen


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