Biosécurité : Les agents du Service d’hygiène formés sur les biotechnologies modernes

Publié le 15/07/2018 | Thierry Roland Simen

Sénégal

L’Autorité nationale de biosécurité (Anb) a convié les responsables régionaux du Service national d’hygiène à un atelier afin de les outiller à mieux assurer le contrôle sanitaire des aliments.

Après la Police nationale, en octobre dernier, l’Autorité nationale de biosécurité (Anb) poursuit son cycle de formation à l’intention des forces de défense et de sécurité sur la nécessité de leur fournir une bonne information dans le but d’orienter les décisions politiques et éclairer les choix de consommation par rapport aux organismes génétiquement modifiés (Ogm). La présente session (2-3 juillet 2018) concerne le Service national d’hygiène, en attendant celles qui vont impliquer la Gendarmerie et la Douane.

Pour Ousseynou Kassé, Directeur exécutif de l’Anb, « il y a des aspects liés aux aliments et les agents du Service d’hygiène sont assermentés dans le domaine. Dès lors, nous avons besoin de les capaciter dans ce travail spécifique ». D’où la présence à cet atelier de l’ensemble des 14 régions représentées par leurs chefs de service, en plus des responsables de sites qui accueillent beaucoup de populations ou des évènements de dimension nationale comme Touba et Tivaouane. Selon M. Kassé, ces agents, bien que compétents et professionnels, ont « besoin d’être outillés. Nous allons le faire en deux phases : d’abord, sur les aspects liés aux Ogm, ensuite les former pour la détection et sur les cas pratiques ».

Le chef de la Division législation-contentieux au ministère de la Santé et de l’Action sociale, représentant le Directeur du Service national d’hygiène, a souligné que cette session vient conforter les agents dans leurs missions. Pour Alioune Gaye, qui dit biosécurité des aliments pense aux aliments mis à la disposition des populations. Et cela doit intéresser le Service d’hygiène « qui a obligation de résultat en ce qui concerne le contrôle autour des denrées alimentaires, c’est-à-dire leur hygiène. Ce qui est différent de l’hygiène alimentaire qui est aussi une composante de la sécurité sanitaire des aliments ». De ce fait, il a souligné que ses services attendent beaucoup de cet atelier à partir du moment où ils pensent que « l’innocuité des aliments constitue une certaine garantie que tous les consommateurs recherchent. Et, qui parle d’innocuité pense normalement à la qualité intrinsèque de l’aliment qui doit être mis à la disposition des populations ».

Source: lesoleil.sn

Thierry Roland Simen


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