Orange rejoint Kluster CFCIM pour l'accompagnement des startups

Publié le 11/06/2018 | Thierry Roland Simen

Maroc

L'opérateur télécoms a répondu présent à l'appel de la CFCIM (Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc) et à son programme d'incubation, Kluster. Les deux entités viennent de signer à Casablanca un contrat de collaboration qui facilitera l'accompagnement de startups marocaines et africaines dans les différentes étapes de leur développement.

Les équipes d'Orange Maroc et de la Chambre française de commerce et d'industrie au Maroc (CFCIM) déploieront dans ce cadre des synergies entre les différents programmes initiés pour l'entrepreneuriat au Maroc par ces deux organismes, souligne un communiqué de la Chambre. Pour le président du Kluster CFCIM, Jérôme Mouthon, le choix d'une alliance avec l'opérateur Orange Maroc s'est fait naturellement : «Nous cherchions un partenaire souhaitant s'engager avec la CFCIM auprès des entrepreneurs, afin de les accompagner dans leurs choix stratégiques d'infrastructures, de réseaux et de télécoms».

Un réseau de 3 750 entreprises

Parmi les principaux objectifs du programme, la création d'un hub et la mise à disposition d'un incubateur de startups dans les locaux même de la CFCIM. Les jeunes porteurs de projets bénéficieront aussi d'un accès à l'annuaire de la Chambre et seront entourés d'un écosystème entrepreneurial au Maroc. La CFCIM est forte d'un réseau de plus de 3 750 entreprises adhérentes françaises et marocaines. Orange Maroc s'est lui proposé d'équiper les finalistes du programme au siège de la CFCIM, et ce pour une période de 18 mois.

«On peut se qualifier d'accélérateur, on donne la possibilité aux entrepreneurs de participer à ce concours. On a eu 33 finalistes, dont 20 adhérents, et on a récupéré 5 startups sur les 150 dossiers reçus», explique Jérôme Mouthon.

Orange Maroc apporte l'infrastructure des locaux ainsi qu'un abonnement aux 33 sociétés sélectionnées en phase finale, dont 20 déjà adhérentes au réseau. Parmi les jeunes pousses retenues, «des innovations allant de la conception de chatbots à la tannerie de peau de poisson, avec pour principal critère l'innovation. Nous recrutons des experts pour pouvoir apporter toutes les compétences que ces startups n'ont pas, de façon a ce qu'elles puissent se professionnaliser», a-t-il ajouté.

Source: afrique.latribune.fr

Thierry Roland Simen


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