Appui à la démocratie locale dans le plateau central : Le Laboratoire citoyennetés veut améliorer le suivi citoyen et la capitalisation

Publié le 18/04/2018 | La rédaction

Burkina Faso

Le Laboratoire Citoyennetés a organisé, ce mercredi 28 mars 2018 à Ouagadougou, un atelier de concertation sur la démarche du suivi citoyen par les réseaux des organisations de la société civile partenaires et la capitalisation à mi-parcours. L’atelier s’inscrit en effet dans le cadre de son programme d’appui au renforcement de la démocratie locale et de la participation citoyenne dans le plateau central.

Dans le cadre de son programme d’appui au renforcement de la démocratie locale et de la participation citoyenne dans le plateau central, le Laboratoire Citoyennetés a tenu un atelier de concertation sur la mise en place d’un mécanisme de suivi et de capitalisation. En clair, il s’agira, au cours de cet atelier, d’échanger sur la mise en œuvre d’un mécanisme souple et léger permettant de faire à la fois un suivi citoyen et une capitalisation, a expliqué le secrétaire permanent dudit Laboratoire. Selon lui, « le Laboratoire Citoyennetés veut sortir du suivi classique pour créer un mécanisme plus souple et léger qui puisse contribuer à renseigner les indicateurs du projet au niveau local et donner une plus value en terme de gouvernance ».

Et à l’issue de cet atelier, il est principalement attendu des participants de trouver un accord sur les modalités de mise en place d’un mécanisme de suivi et de capitalisation efficace et durable.

Par ailleurs, le programme de renforcement de la démocratie locale et de la participation citoyenne a été élaboré en 2016 pour une durée de quatre ans. Financé par Solidar Suisse et mis en œuvre par le Laboratoire Citoyennetés, le programme intervient dans huit communes de la région du plateau central. Et pour Mme Célestine Béré/Lompo, représentante de l’ONG Solidar Suisse, « l’ONG soutient ce programme dans le but d’améliorer la gouvernance, la redevabilité et surtout faire émerger une organisation de la société civile forte en démocratie et en participation pouvant travailler correctement avec les mairies ».

Parlant du bilan à mi-parcours du programme, le secrétaire permanent du Laboratoire a souligné qu’il est assez intéressant parce qu’il a permis aux collectivités concernées de développer plusieurs initiatives de renforcement de capacités dans le domaine de la finance et des services publics. Outre ce fait, le programme a aussi appuyé huit réseaux d’associations au niveau local pour qu’elles puissent avoir des programmes communs de travail dans la veille, l’interpellation et le contrôle citoyen sur des enjeux publics de développement, etc.

Pour ce qui est des défis à relever dans le cadre de ce programme, M. Armand Kabore a noté qu’il faut travailler à l’autonomisation des réseaux au plan financier et technique. Et pour atteindre ce but, M. Kabore a montré qu’il faut que les associations mises en place dans ces localités soient outillées, formées et accompagnées.

Source: lefaso.net


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