Suisse/Environnement: un nouveau bateau de dépollution présenté à Genève

Publié le 26/04/2024 | La rédaction

Suisse

Un nouveau modèle de bateau de dépollution polyvalent a été présenté jeudi à Genève par l’association SeaCleaners. Il aspire les déchets flottant jusqu’à 40 cm de profondeur.

L’association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15’000 m2 par heure.

«Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l’eau pour se nourrir», explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l’avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu’à 40 cm de profondeur.

Dans un panier

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Mobula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu’à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Un premier modèle du Mobula œuvre à Bali depuis huit mois. Fondée en 2016, l’association SeaCleaners est partie du constat qu’une tonne de plastique est déversée toutes les trois secondes dans l’océan et qu’il fallait agir en amont en «fermant le robinet à la source», a relevé Benoit de Torcy, manager général pour SeaCleaners Suisse.

Les liquides aussi

Le bateau a ainsi été conçu pour collecter les déchets dans les rivières, les estuaires, les mangroves et près des ports. Il peut aller en mer jusqu’à 6 milles des côtes. Ce deuxième modèle du Mobula, présenté dans la rade genevoise, peut récolter des macrodéchets, mais aussi des liquides – comme le gazole – qui sont absorbés par une éponge à l’arrière du bateau. Jusqu’à 600 litres peuvent être ramassés.

«Les améliorations apportées au Mobula 8.2 permettent notamment un meilleur rendement de la collecte de déchets», précise M. de Torcy. Les microdéchets sont récoltés dans un filet fixé au bout du panier, mais cette récupération sert uniquement à des fins d’études scientifiques. SeaCleaners mène en parallèle des campagnes de sensibilisation pour réduire la production de déchets plastiques.

Source:    www.lenouvelliste.ch/


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